Descriptif

 

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Plan du parcours

 

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Photorama

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Cartes - Guides

 

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Les chiffres de la rando

 

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La Réserve Naturelle d'Eyne

 

 
 

 

Chemins de traverse

Nos meilleures randonnées.

 

Cerdagne (66): Le Col de Nuria par la Vallée d'Eyne

 

Ce fut notre première vrai randonnée de l'été 2001. La barre était assez haute puisque le dénivelé approchait les 1100m. Je ne peux pas dire ce qui a motivé notre choix pour ce parcours, peut-être l'attrait de la réserve naturelle d'Eyne. Le temps ensoleillé, mais frais, a facilité notre progression, mais nous avons quand même peiné pour gravir les derniers hectomètres dans la pierraille finale. Nous avons été accueillis au col par un vent glacial, il faut dire qu'il avait abondamment neigé sur le sommet quelques jours auparavant. Le gérant de notre camping tout en appréciant notre performance, nous a signalé que le brouillard monte assez vite dans cette vallée et qu'il n'est pas rare que des randonneurs se perdent , en particulier dans la partie finale du parcours. Donc acte pour les futurs randonneurs.

 

Accès.

Partis de Font-Romeu, nous traversons Odeillo puis Via pour aboutir à la route de l'Espagne, que nous empruntons à droite. La première route à gauche conduit à Eyne, c'est bien indiqué. A l'entrée du village, face au Centre Equestre, nous remarquons la Maison du Parc de Cerdagne, à gauche. Actuellement, on peut y visiter une exposition sur l'eau et le Jardin Botanique. Nous traversons le village, puis 500m plus loin, après le passage de la rivière, le parking apparait sur la gauche. Il est 9h, mais nous ne sommes pas les premiers. Altidude: 1599m

 

Le parcours.

Un grand panneau marque le point de départ et présente la réserve naturelle. Une petite affichette attire notre attention: elle présente la durée de dégradabilité de certains déchets.Saisissant. Cela nous engage encore plus à ne pas laisser traîner de déchets. Plusieurs chemins s'offrent à nous: ne pas prendre le chemin qui descend à droite, c'est le GR qui conduit sans doute à Llo. Les autres se rejoignent. Le plus agréable est peut-être le plus à gauche qui suit une canalisation d'eau: il est d'une grande richesse botanique.

Après un début assez plat, le sentier monte régulièrement pour rejoindre par la droite, au bout d'une demi-heure environ, un chemin plus large. Très utile pour le retour, l'embranchement est marqué d'une gros rocher entièrement couvert de peinture grise. Pour la petite histoire, ce rocher avait été "décoré" de graffitis hostiles à la Réserve Naturelles par quelques chasseurs extrémistes. La peinture grise est le seul moyen trouvé par Michel Baracetti, Conservateur de la Réserve, pour les faire disparaître.

A partir de cet embranchement, la progression en sous-bois se fait régulière et environ 3/4 d'heure plus tard, nous arrivons sur un espace dégagé appelé l'Orri de Baix. Certains documents y signalent un refuge qui n'existe plus. A sa place, une grande tente marabout kaki, quelques tentes canadiennes et un enclos qui doit servir pour le troupeau de vaches qui patûre paisiblement à proximité. Nous ne connaissons pas la cause de la disparition du refuge, par contre nous avons appris du Conservateur qu'actuellement des fouilles sont en cours pour mieux connaître la vie pastorale montagnarde d'antan. C'est le bon endroit pour faire une pause près du torrent.

Nous dépassons bientôt un vieux pêcheur qui progresse sur le sentier sa canne à la main. Il nous apprend qu'avant le col, il n'est pas rare d'observer des isards. Nous prenons bonne note, les jumelles sont à portée de main. Et nous quittons la forêt pour la prairie. Le torrent n'est jamais bien loin. Puis la pente s'accentue, il nous faut passer un ressaut et c'est en haut de cette bosse que suivant le regard d'autres randonneurs nous découvrons les fameux isards: à proximité d'un groupe de chevaux, ils sont bien une quinzaine à se désaltérer à une centaine de mètres plus haut.

A la sortie du ressaut, nous pouvons observer dans le lointain d'autres randonneurs, points minuscules qui nous indiquent par leurs couleurs les efforts qui nous attendent. Quand nous y arrivons à notre tour, nous avons la joie de découvrir le Col, mais aussi une pointe d'inquiétude en voyant ce qui nous reste à faire. Nous sommes dans le pierrier, la pente s'accentue, le sentier monte en lacets, le souffle devient court, il nous faut fréquemment arrêter, plus pour reprendre le souffle que pour apprécier le paysage qui,devient grandiose. De plus en plus souvent, il nous faut traverser des plaques de neige fraîches un peu glissantes. Enfin, après un dernier effort, nous arrivons au col de Nuria (ou d'Eina) marqué d'un simple piquet , altitude 2683m. Nous sommes aussitôt giflés par un vent frisquet et persistant venant du côté espagnol. En contrebas, nous découvrons un bâtiment à la toiture bleutée, qui parait récent: nous apprendrons qu'il s'agit du Sanctuaire de Nuria, qui fait office de refuge. Un peu plus loin encore, une ville qui pourrait bien être Nuria. Il est grand temps de trouver un abri et de déjeuner avant de redescendre vers notre point de départ.

Francité

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