Les champs de lavande
cultivée sont plutôt rares par ici,
ils sont beaucoup plus nombreux et bien entretenus
entre Riez et Mézel. Mais en
s'éloignant vers les hauteurs, comme ici au
dessus de Thoard, on en trouve encore quelques-uns.
Il s'agit de lavandin qui se reconnait à ses
longues tiges florales. La lavande a parait-il des
tiges plus courtes. Si le lavandin peut se
bouturer, la lavande se propage par ses graines.
D'après les habitants la lavande sauvage a
tendance à se raréfier peu à
peu sans que l'on en sache vraiment les raisons. Au
dessus de Mélan,au dessus de la
cathédrale il ne reste que quelques touffes
du magnifique champ de 1964. Le prix est l'autre
problème car depuis quarante ans il n n'a
pratiquement pas changé et la culture
devient de moins en moins rentable. Mais c'est
toujours bien joli à regarder et puis
ça sent si bon, les insectes qui butinent la
lavande ne me contrediront pas.
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