Vu du haut des orgues, le
camping (municipal?) où nous avions
séjourné une trentaine
d'années plus tôt. Vastes
emplacements, moins ombragé jadis, à
proximité de la rivière, Dordogne,
que l'on devine au fond, notre séjour avait
été perturbé par le bruit
incessant de machine travaillant dans le lit du
cours d'eau. Avec quoi pouvait lutter ce
marteau-piqueur pendant les jours ouvrables du
séjour. A l'écart de
l'agglomération, le camp a depuis
été rattrapé par les
lotissements et les usines. Les marteaux-piqueurs
sont désoramis insonorisés, mais la
présence des usines à
proximité pourrait bien y amener d'autres
nuisnaces.
La ville est
bâtie en aval du barrage, nous avions
ressenti pendant toute la durée du
séjour une petite pointe
d'appréhension sur le danger d'une telle
situation, souvenir de la catastrophe du barrage de
Malpasset à Fréjus en 1959 sans
doute, mais notre plus grande frayeur, nous
l'avions endurée lorsque nous avons
aperçu un très violent orage fondre
sur nous venant de l'aval, accompagné d'un
gigantesque coup de vent et de trombes d'eau,
heureusement de courte durée et sans
conséquences sur notre modeste installation.
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